mercredi 31 octobre 2012

PHILIPPE KAEPPELIN (1918 – 2011)




Philippe Kaeppelin est né au Puy-en-Velay en 1918 d'une famille d'origine alsacienne arrivée dans cette ville en 1870. Après des études aux Beaux-Arts de Paris, il apprend à tailler la pierre avec Henri Charlier dans l'église de La Bourboule. Il fait la connaissance d'Henri Pourrat. Marié en 1946, il s'installe à Paris en 1951. Les Kaeppelin fréquentent les Vialatte. Habitant à Vanves, ils reviennent fréquemment au Puy, dans un hôtel du XVIIIe siècle qu'ils ont restauré.
C’est avant tout un artiste de l'art sacré. Taillant, sculptant la pierre, le marbre, les métaux, (plomb doré, laiton oxydé, étain, or), il fait naître de ses mains des autels, des Christs, des tabernacles, des croix. Philippe Kaeppelin a un souci extrême de l'environnement. Il construit des maquettes et proportionne ses sculptures au volume architectural du bâtiment qui les abrite, adaptant son art à la fonction de l'œuvre : ici au culte et à la prière.
Des bâtiments publics et des monuments portent aussi son empreinte. A tout cela s'ajoute un beau talent de peintre et de graveur. Aquarelles, collages, monotypes. Des oiseaux fantastiques, pour notre plaisir, en ont rejoint d'autres, découpés ou fondus, en laiton ou en bronze, qui trouvent place à côté du « Taureau à vapeur » ou du Hareng buffle » qui peuplent le Bestiaire fantastique.
C'est dans ce domaine que la collaboration Vialatte-Kaeppelin fut particulièrement féconde. Sans abandonner les cathédrales, car il est un des maîtres de l'Art Sacré contemporain en France et à l'étranger, Kaeppelin reste attaché à cette facette insolite de son œuvre. 

A VOIR : Clermont-Ferrand, Le Puy en Velay (Cathédrales) Paris (Notre-Dame, St Germain l’Auxerrois, La Trinité), Brest, Caen, Rouen, Reims, Rouen, Versailles… Paris, Colmar (Monuments de Lattre)

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